La baisse des prix du textile et la mode éphémère ont raccourci le cycle de vie des vêtements.
Depuis 1996, la quantité de vêtements achetés dans l’Union européenne par personne a augmenté de 40%.
Les Européens consomment près de 26 kg de textiles par an et en jettent environ 11 kg.
L’activité de l’industrie textile et de l’habillement a des répercussions sur l’environnement.
Dans l’Union européenne, près de neuf vêtements usagés sur dix sont incinérés ou mis en décharge.
La production d’un tee-shirt nécessite 2700 l d’eau, soit la consommation d’eau potable d’une personne pendant deux ans et demi.
Les teintures et autres produits de finition sont responsables de 20% de la pollution mondiale d’eau potable.
10% des émissions mondiales de CO2 sont générés par l’industrie de la mode, plus que l’ensemble du transport aérien et maritime.
Le lavage de matières synthétiques rejetterait 0,5 million de tonnes de microfibres dans l’océan chaque année.
Des initiatives ont été prises pour valoriser durablement le textile et responsabiliser le secteur.
En France, la filière s’est engagée dans une démarche d’économie circulaire .
Les producteurs de textile peuvent créer un système individuel de recyclage et de traitement.
ou contribuer financièrement à un « éco-organisme » qui finance à son tour les opérateurs du tri.
En 2020, la Commission européenne a souhaité inclure l'industrie textile dans sa stratégie pour l'économie circulaire.
Cette stratégie entend soutenir les processus de production et les matériaux circulaires.
Elle vise à lutter contre la présence de produits chimiques dangereux .
Elle a également pour objectif d’aider les consommateurs à choisir des textiles durables.