Rapport d'information déposé (...) en conclusion des travaux d’une mission d’information constituée le 31 octobre 2018 sur le contrôle des exportations d’armement
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Présentation
Le rapport propose une analyse approfondie de la question des exportations d’armement en France. Il s’appuie sur un travail de 18 mois, des auditions de plus de 180 acteurs sans compter les nombreuses rencontres informelles, et des déplacements dans 4 pays. Les secteurs contrôlés incluent les matériels de guerre, dont la vente est prohibée sauf autorisation via licence, mais également les biens à double usage, d’utilisation civile mais susceptibles de donner lieu à prolifération de matériels dangereux, également soumis à licence mais dont le principe est l’autorisation.
Sommaire
SYNTHÈSE
PROPOSITIONS
INTRODUCTION
PARTIE 1 - LE CONTRÔLE DES EXPORTATIONS D’ARMEMENT FAIT L’OBJET D’INTERROGATIONS PROFONDES
I. LES DÉTERMINANTS DES EXPORTATIONS D’ARMEMENT SONT MULTIPLES ET PARFOIS CONTRADICTOIRES
A QU’EST-CE QU’UNE ARME ?
1. Les matériels de guerre et assimilés
2. Les biens à double usage
3. Le cas particulier des nouvelles technologies d’interception de communications et de traitement de données
4. Les possibilités de reclassement
B. POURQUOI EXPORTE-T-ON DES ARMES ?
1. Une garantie pour notre souveraineté
2. Le développement de nos partenariats stratégiques
3. Un secteur qui irrigue l’économie française
4. La dépendance à l’export est une spécificité de notre pays
C. POURQUOI CONTRÔLE-T-ON LES EXPORTATIONS D’ARMEMENT ?
1. Préserver la sécurité de nos forces et de nos alliés
2. Assurer notre supériorité technologique
3. Prévenir les conséquences humanitaires de la prolifération des armes
4. Des objectifs différents suivant les pays
II. LE SYSTÈME DE CONTRÔLE ADMINISTRATIF DES EXPORTATIONS DE MATÉRIELS SENSIBLES SEMBLE ROBUSTE DANS SA CONSTRUCTION
A. LES CARACTÉRISTIQUES DU CONTRÔLE DES EXPORTATIONS DES MATÉRIELS DE GUERRE SONT DES GAGES DE QUALITÉ
1. Un régime de prohibition
2. Une instruction interministérielle
3. Un processus d’examen à plusieurs niveaux
4. La prise en compte des considérations juridiques dans l’évaluation des risques
5. Des décisions strictes
6. Un contrôle a posteriori
B. LES BIENS À DOUBLE USAGE FONT L’OBJET D’UN CONTRÔLE LARGEMENT DISTINCT
C. LE CONTRÔLE DES EXPORTATIONS DE MATÉRIELS SENSIBLES COMPORTE D’IMPORTANTES DIFFÉRENCES D’UN PAYS EUROPÉEN À L’AUTRE
1. Une Europe peu rassemblée sur l’armement et son contrôle export
2. Le modèle allemand : un contrôle centré sur les enjeux économiques
3. Le modèle britannique intègre les matériels de guerre et les biens à double usage dans une même organisation
III. LES EXPORTATIONS DE MATÉRIELS SENSIBLES FONT AUJOURD’HUI L’OBJET D’INTERROGATIONS PROFONDES
A. LE CONTRÔLE, UN FACTEUR CONCURRENTIEL IMPORTANT POUR LES INDUSTRIELS
1. La compétition sur le marché des armes est plus féroce que jamais
2. La concurrence se joue aussi sur le terrain réglementaire
3. Certaines contraintes qui pèsent sur les industriels peuvent, à la marge, être allégées
B. DE NOUVEAUX RISQUES : ÉVOLUTION DU DÉBAT PUBLIC ET JUDICIARISATION
1. Un cadre juridique international plus contraignant
2. Une évolution du débat public au niveau européen qui se traduit différemment suivant les États membres
3. Vers l’engagement de la responsabilité de l’État et des industriels devant les juridictions ?
PARTIE 2 – LE CONTRÔLE DES EXPORTATIONS D’ARMEMENT DOIT AUJOURD’HUI RELEVER TROIS GRANDS DÉFIS
I. RENFORCER LE CONTRÔLE ADMINISTRATIF DES PRODUITS SENSIBLES
A. LE CONTRÔLE A PRIORI DOIT ENCORE ÊTRE AMÉLIORÉ
1. L’intérêt stratégique des exportations des matériels de guerre pour la BITD doit être davantage qualifié
2. Le contrôle des biens à double usage : la course contre la montre
3. Il est nécessaire de rapprocher le contrôle des matériels de guerre et des biens à double usage
B. LE CONTRÔLE DANS LA DURÉE DES CONTRATS D’ARMEMENT EST DIFFICILE MAIS NÉCESSAIRE
1. Le levier de la maintenance
2. Le contrôle de l’utilisation des matériels
3. Le partenariat entre États : un vecteur d’influence
II. RENDRE POSSIBLE L’INTÉGRATION EUROPÉENNE EN MATIÈRE DE DÉFENSE ET D'ARMEMENT
A. LA FRANCE DOIT MIEUX PÉNÉTRER LE MARCHÉ EUROPÉEN
1. Une faible pénétration du marché européen
2. Une réorientation de long terme
B. LE DÉVELOPPEMENT DES COOPÉRATIONS EUROPÉENNES SUPPOSE DE DÉFINIR DES RÈGLES D’EXPORTATION COMMUNES
1. Répondre aux blocages allemands
2. Renforcer le cadre d’exportation européen
C. LES RESTRICTIONS À L’EXPORT IMPOSÉES PAR LES ÉTATS-UNIS APPELLENT UNE RÉPONSE EUROPÉENNE
1. La réglementation ITAR est source de contraintes
2. La réponse doit être portée à l’échelle européenne
III. AMÉLIORER L’INFORMATION ET LE POUVOIR DE CONTRÔLE DU PARLEMENT
A. AMÉLIORER L’INFORMATION DONNÉE AU PARLEMENT
1. La protection du secret, obstacle à l’information, est nécessaire à notre souveraineté
2. Les rapports au Parlement sur les exportations d’armement
3. Un effort de transparence nécessaire vis-à-vis du Parlement
B. CRÉER UN POUVOIR DE CONTRÔLE DU PARLEMENT
1. Le contrôle parlementaire : un enjeu démocratique
2. L’absence de modèle de référence international
3. Pour un contrôle parlementaire responsable et équilibré
4. Quelle approche pour un contrôle a posteriori en France ?
CONCLUSION
EXAMEN EN COMMISSION
ANNEXE 1 : COMPLÉMENT D’ANALYSE ÉTABLI SOUS LA RESPONSABILITÉ DE M. JACQUES MAIRE, CO-RAPPORTEUR, À L’ISSUE DU DÉPLACEMENT DE LA MISSION EN ÉGYPTE
ANNEXE 2 : ENCADRÉS, TABLEAUX, GRAPHIQUES ET CARTES
ANNEXE 3 : LISTE DES PERSONNES AUDITIONNÉES PAR LES RAPPORTEURS ET DÉPLACEMENTS
Fiche technique
Type de document : Rapport parlementaire
Pagination : 145 pages
Édité par : Assemblée nationale
Collection : Documents d'information de l'Assemblée nationale