La France s'est construite autour de sa langue, le français. Dès le XVIe siècle, le pouvoir royal a entrepris d'élaborer l'unité d'un pays par la compréhension de ses lois, "en françois". Depuis cette époque, jamais les dirigeants français n'ont abandonné la volonté d'unifier, de réguler – ou d'interdire – par la langue.
Mobicompte, cycloparc, piège à clics, divulgâcher, fresque vidéo, audio à la demande, réathlisation, démocrature... 217 nouveaux termes et leurs définitions ont été publiés au Journal officiel en 2020. Ils concernent notamment les domaines du transport, du numérique, de la santé ou encore de la culture. Mais comment sont-ils choisis ?
Depuis plus de 50 ans, les actions en faveur de la Francophonie portent non seulement sur l’éducation et la culture mais poursuivent également des objectifs politiques et économiques. Célébrée le 20 mars, la Journée internationale de la Francophonie vient rappeler la place de la langue française parmi les langues qui composent le monde.
France 24, RFI, TV5 Monde... Dans une communication du 13 mai 2020, les sénateurs rappellent le rôle capital de l'audiovisuel public extérieur pour apporter une information fiable aux téléspectateurs, auditeurs et internautes à travers le monde, en particulier en temps de crise sanitaire où les risques de désinformation sont multipliés.
Avec 300 millions de locuteurs, le français est aujourd'hui la cinquième langue la plus parlée au monde. La francophonie apparaît pour la France comme un atout au service de sa diplomatie culturelle et de sa diplomatie d'influence, c'est-à-dire du pouvoir que lui confère son rayonnement culturel.