La Commission européenne a annoncé, le 30 décembre 2020, la conclusion d’un accord de principe sur l’accord global d’investissements (AGI) entre l’Union Européenne (UE) et la Chine. Après sa ratification, l’accord est censé garantir un meilleur équilibre dans les relations commerciales entre la Chine et les pays membres de l’Union.
Le sommet UE-Chine s'est tenu le 14 septembre 2020. Il avait notamment pour objectif d'avancer dans les négociations sur les investissements entre l'UE et la Chine. L'UE a néanmoins annoncé la signature d'un accord sur la protection de 100 indications géographiques européennes dont 26 sont françaises.
Crise financière sans précédent, blocage des institutions, corruption des élites, explosion de la pauvreté… le Liban est un État au bord de la faillite. La terrible explosion sur le port de Beyrouth a porté durant l’été 2020 la colère des Libanais à son comble.
Même si les États-Unis ne dominent plus massivement l’économie mondiale, ils continuent de la surplomber et de l’influencer de manière décisive. La montée en puissance de la Chine suscite pourtant une inquiétude croissante parmi les dirigeants américains.
Plus que des révolutions, les printemps arabes de 2011 ont été des révoltes nationales et citoyennes. Nationales car leur fondement n’était ni communautaire, ni religieux, ni régional ou tribal. Citoyennes parce que les populations révoltées exigeaient avant tout la reconnaissance de leur dignité bafouée.
En Birmanie (Myanmar), le drame des Rohingyas a refroidi l’enthousiasme né de l'arrivée au pouvoir d'Aung San Suu Kyi et de la réouverture internationale du pays. Il hypothèque la « transition démocratique » birmane et présente un risque de déséquilibre pour toute la région.
Au Moyen-Orient, l'Arabie saoudite, championne du rigorisme dans l'islam sunnite, et la République islamique d'Iran, chiite, s’opposent sur le terrain politique et religieux. Au Yémen, au Liban, en Irak ou en Syrie, les deux puissances régionales se livrent à une guerre d’influence sans merci.
Le Premier ministre indien, Narendra Modi, fait preuve d’un intense activisme nationaliste hindou. L’idéologie de l’hindutva (hindouité) met sous pression les minorités confessionnelles et fragilise le sécularisme et le multiculturalisme du pays.
Entre Israël et les territoires palestiniens, il n’existe pas de frontière interétatique reconnue. La multiplication des limites, dont la barrière de séparation toujours en construction, ne signifie pas que les sociétés israéliennes et palestiniennes sont devenues hermétiques.
La Turquie est dirigée par Recep Tayyip Erdogan depuis 2003. Cette longévité s’explique par l’organisation efficace du parti au pouvoir, l’AKP, et par sa capacité d’adaptation aux circonstances. Le programme de gouvernement repose sur une idéologie qui conjugue nationalisme et islamisme.